À l’occasion de la journée mondiale anti-contrefaçon, qui s’est tenue ce jeudi 5 juin, le sénateur Richard YUNG (Français établis hors de France), président du Comité national anti-contrefaçon (CNAC), a souhaité rappeler que l’urgence de la lutte contre la contrefaçon demeure plus que jamais d’actualité.
En effet, ce véritable « cancer » continue de ronger l’économie mondiale et de menacer gravement la santé et la sécurité des consommateurs, à commencer par les plus fragiles. Tous les secteurs d’activité sont désormais frappés par ce fléau transnational, qui prospère sur internet et alimente de plus en plus le crime organisé.
Pour l’enrayer plus efficacement, de nouveaux outils ont été créés par la loi du 11 mars 2014. Il appartient désormais aux acteurs de la lutte anti-contrefaçon de se les approprier.
M. YUNG considère que la lutte contre la contrefaçon est un combat de longue haleine. De nombreux défis doivent encore être relevés.
La priorité doit être donnée à la lutte contre la contrefaçon numérique car les ventes sur la toile de produits contrefaisants ont explosé au cours des dernières années. Souhaitant prendre une part active à ce vaste chantier, le CNAC a transmis au Gouvernement plusieurs propositions concrètes. Il propose notamment de se pencher sur le rôle des intermédiaires de paiement en ligne.
Une autre priorité concerne le renforcement de la coopération internationale. En effet, pour être réellement efficace, la bataille contre la contrefaçon doit être menée de concert avec nos partenaires étrangers. La coopération avec les pays du pourtour méditerranéen doit en particulier être renforcée.
Enfin, la lutte contre la contrefaçon nécessite un gros effort de pédagogie et de sensibilisation. À cette fin, le CNAC lancera une grande campagne de communication sur la toile au cours de la première quinzaine de juillet. M. YUNG recommande aux consommateurs de se montrer vigilants lors de leurs achats en magasin ou en ligne afin de déjouer les pièges de la contrefaçon.